Mise
en scène de Nora Granovsky
Avec:
Pierre Barrat, Bruno Buffoli, Marie Boitel, Timothée Couteau
Créateur lumière: Pol Brengel Décors: Ettore
Marchica
Trois
personnages sont assis, ils attendent... qui... quoi... dans un
lieu hors du temps, à l'abri des regards où pourtant
chacun est confronté au regard de son voisin, en face à
face, en huis clos.
Dehors il pleut.
Dans un coin de la salle, l'homme au violoncelle joue de son instrument.
Rien ne l'arrête.
La musique envahit l'espace. Petit à petit la situation devient
gênante: rien n'arrête cette musique que les trois personnages
ne comprennent pas, et ne veulent plus entendre.
Et le violoncelliste ne leur prête aucune attention... Comment
vont-ils réagir ?
On assiste soudain à un déferlement de bêtise
humaine, de méchanceté face à cet évenement
incontrôlable.
De cette forme absurde découlent des situations comiques.
La petitesse des personnages, leur fragilité et leur bêtise
font rire.
Ils sont l'emblême du commun des mortels.
La richesse de cette pièce est d'aborder des thèmes
aussi essentiels que la place de l'art dans notre société,
de l'étranger, de l'étrange, de l'inexploitable,
...à travers un univers propre à Visniec où
se mêlent humour, poésie et férocité.
|